Spectacle burlesque et poétique sous chapiteau
pour 7 acteurs et un rat russe...
(tout public)
En toile de fond, un mythe fondateur, celui d’Icare et de sa démesure. Cette histoire est l’occasion d’en raconter des petites, celles de la vie quotidienne, celles des gens ordinaires qui piétinent dans le labyrinthe de leur désir, avec des rêves plus gros qu’eux et des folies passagères. Entre trébuchements et renoncements les voilà qui s’envoient en l’air et montent à « l’assaut du ciel ». à chacun son minotaure, à chacun sa chute, à chacun ses ailes et son voyage ! Tout ça pour dire la vie, le désir et la mort avec humour, avec délice. Mettre un peu d’aigreur dans la douceur un peu de tendresse dans la barbarie.
Photo François Doré
DU LABYRINTHE, DES ELANS ET DES CHUTES
« Et l’enfant, tout entier au plaisir de son vol audacieux, abandonna son guide ; cédant à l’attrait du ciel, il se dirigea vers des régions plus élevées » Ovide - Les Métamorphoses)
Quatre personnages ont échoué sur un terrain vague, clos, et séparé du reste du monde. Comme chez Beckett, « quelque chose suit son cours ». Les personnages tournent en rond et comblent l’ennui par de petits rituels qui rythment le temps. Parmi eux, Petit Bird rêve de s’envoler. Un jour, ce désir devient possible quand un étranger, venu d’on ne sait où, tombe du ciel. La présence de ce nouveau venu prouve qu’un ailleurs existe et va changer le cours des choses.
Les bruitages, les effets visuels et la musique qui ponctuent cette histoire sont produits à vue par un machiniste et une musicienne. Ces deux personnages font référence à la fatalité inhérente à la mythologie grecque, où les héros ne sont que des pions manipulés par les dieux. Ils ont également pour fonction de nous rappeler la dimension artisanale et les artifices du spectacle. Car tout ceci n’est qu’un jeu.
Photo François Doré
SCENOGRAPHIE
« …and Try to Fly » a été conçu sous le chapiteau de la Cie OCUS. L’espace est divisé en deux aires de jeu : Au centre, s’étend un espace circulaire où se déroule l’action principale. C’est un terrain vague, où les personnages tournent en rond et dans lequel chacun s’est bâti son petit nid pour se protéger. Autour d’eux c’est le néant, le trou noir. Cet îlot fait référence au labyrinthe et à la Crête, où étaient enfermés Dédale et Icare. Cet espace se transforme au rythme des boulever- sements qui traversent les personnages. Derrière, une passerelle suspendue accueille le machiniste et la musicienne qui jouent à vue tout au long du spectacle. Les spectateurs sont assis en arc de cercle face à la scène.
De 2010 à 2013, nous avons tourné les yeux vers les ciels:
Des festivals
du Chapitoscope à Créon(33), de Chalon dans la rue (41), du Festival O Canal (35), des Escales au Val d'ille (35), de Val d'ille en scène (35), Ribouldingue de Chateaulin (29)...
Des chapiteaux volants
de Chantepie (35), de Camblanes et Meynac (33), de St Brice en Cogles (35), de St Nolff (56), de la Chapelle-Bouexic (35)...